On a tous son idée du confort. Pour la majorité d’entre nous, le confort c’est un foyer, une voiture, des équipements électroménagers et technologiques, un boulot stable…
On passe souvent toute notre vie de jeune adulte à conquérir ce confort matériel et le reste de notre vie à faire tout pour le conserver.
Mais la vie se résume-t-elle à ça ?
La société de consommation a-t-elle réussi à tous nous transformer en carte de crédit ambulant ?
Ne sommes-nous destinés qu’à courir après le confort matériel ?
Le confort physique peut vite devenir source d’inconfort psychologique.
Déjà, car il représente un Graal, une obsession qui n’a jamais de fin. Il nous manque toujours quelque chose. Il est source de jalousie et de frustration par rapport à ceux qui ont. Il divise et catégorise les gens. Il crée des angoisses et du stress.
On a peur de se faire voler alors on paie des assurances, on a peur de perdre son travail et de ne plus pouvoir payer les crédits qui nous ont permis de nous payer tel ou tel élément de confort.
N’avez-vous jamais vu quelqu’un chercher frénétiquement son portable dans son sac comme si sa vie en dépendait ! (Souvent des propriétaires d’I Phone d’ailleurs !)
De nouveaux besoins se sont créés avec l’arrivée massive des nouvelles technologies empêtrant un peu plus la population dans l’endettement et la dépendance.
Car ce confort matériel est pour beaucoup un moyen de se définir. Il n’y a qu’à voir les pubs pour les voitures. Comme si posséder l’une de ces voitures de luxe ferait du propriétaire un homme puissant et accompli. À croire que ça marche vu les ventes… Avoir le dernier modèle du « truc-chose » ou habiter dans tel quartier huppé provoque du plaisir et un sentiment de réalisation de soi. Mais on ne se réalise pas à travers ses possessions matérielles ou à travers l’image de perfection d’un modèle unique que la société nous impose.
Ceux qui ont mis le confort à cette place qui n’est pas la sienne vivent dans une angoisse permanente de le conserver. Vivant souvent déjà au-dessus de leurs moyens, ils ne travaillent plus que pour rembourser les crédits et payer les factures, stressent de leur perte éventuelle ou se mettent la pression pour en avoir encore plus. Le confort finit par créer un climat d’inconfort psychologique.
Plus vous accumulez de biens, plus ils pèsent psychologiquement. C’est la base de la philosophie Feng Shui : chaque possession devient un poids pour l’esprit. L’Homme n’a pas besoin de beaucoup de chose pour assurer son bien-être physique. C’est la société qui habilement nous fait croire que pour être bien nous avons besoin de ceci ou cela.
Le confort emprisonne, privant les Hommes de la liberté de chercher à se réaliser vraiment.
On aimerait changer de travail, mais il faudrait se former, se mettre en recherche, être en période d’essai, courir le risque de gagner moins. Trop d’incertitudes qui mettraient en péril notre précieux confort !
On aimerait vivre dans un autre pays, mais il faudrait entièrement recréer notre confort ce qui impliquerait une longue période d’inconfort.
Alors, on renonce, on renonce à vivre notre vie. Parfois même on renonce à changer de partenaire de vie par peur de l’inconfort que cela provoquerait. L’inconfort psychologique est pourtant bien là quand on ne vit que pour la recherche et la conservation du confort physique.
Se réaliser personnellement en tant qu’être humain, profiter de cette vie si merveilleuse en vivant une vie qui nous convient est bien plus important que le confort matériel.
Cela ne signifie pas qu’il faut être complètement démuni, il est nécessaire d’avoir un lieu où vivre et une voiture pour se déplacer, mais il est inutile d’acheter une maison trop grande, de posséder trop d’équipements ou d’avoir les derniers modèles. Tout est dans la mesure et le détachement aux choses.
La recherche à outrance du confort matériel et la peur de l’inconfort crée une inertie et fait oublier à l’Homme qu’il possède, avant tout, sa vie et la liberté d’en faire ce qu’il veut.
La tranquillité d’esprit et la liberté de se réaliser n’ont pas de prix.
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Bonjour,
Cet article est totalement en adéquation avec ce que je vit aujourd’hui. Ce non sens permanent, cette impression de courir après un bonheur que l’on atteint jamais, d’être vide à l’intérieur malgré l’abondance dans notre vie que l’on ne sais plus voir et encore moins apprécier. Merci pour cette belle réflexion. Auriez-vous un titre de livre Feng shui pour débuter à me recommander et pour aller plus loin, cela intéresse.Merci et bonne journée.Amicalement
Sophie
Merci pour ce partage.
Concernant les livres de Feng shui, j’ai commencé par les livres de Dominique Loreau. Ils sont excellents et abordent le feng shui sous forme de thèmes très concrets. Ça donne envie d’aller plus loin dans le feng shui comme dans le Bouddhisme.
Merci 🙂 un article juste!
Réflexion très juste en ces temps de course au confort. Il est vrai que l’on peut se contenter de peu et penser davantage à son bien-être spirituel. Mais il arrive souvent que notre esprit ait aussi besoin de faire des choses distrayantes ou hors du commun malheureusement payantes et pour payer il faut travailler etc et nous voilà reparti dans l’engrenage! En tout cas je suis d’accord avec votre réflexion, je pense que je vais lire quelques ouvrages moi aussi pour m’intéresser de plus près au feng shui.
quand j’ai lu votre article, je me suis rappelé de la chanson de zazie » je suis un homme ». On essaye de créer notre confort sans voir qu’on détruit la nature.