Dans la série des articles un peu coup de gueule, je ne peux pas passer à côté du sujet des défaillances médicales ordinaires.
En effet j’y ai moi-même été confrontée. Pour vous la faire courte j’ai eu une inflammation qui, non traitée à temps, m’a privé de façon définitive d’une partie du système vestibulaire qui régit le sens de l’équilibre. J’ai vu pas moins de 7 médecins, dont 3 spécialistes, et aucun n’a posé le bon diagnostic. Ce n’est que plusieurs mois après et à la suite d’examens à l’hôpital que l’on m’a appris ce qui s’était passé et les conséquences qui en découleraient.
À l’occasion de cette mésaventure, j’ai pu malheureusement me rendre compte de certaines défaillances du milieu médical et en particulier de défaillances provenant des médecins généralistes et spécialistes de notre quotidien : les médecins de ville.
Certains médecins de ville, honnêtes et faisant preuve de beaucoup d’humilité, reconnaissent que les médecins généralistes ou spécialistes de ville ne sont pas en capacité de détecter certaines pathologies inhabituelles.
Les spécialistes qui travaillent en milieu hospitalier, les professeurs, les médecins chercheurs qui continuent la recherche et le développement d’études médicales sont, de fait, beaucoup plus â même de diagnostiquer des cas plus spécifiques rencontrés moins fréquemment.
Ceci dit, cela semble logique. Bien que l’on aimerait que cela soit différent. Que les médecins de ville s’informent régulièrement sur les dernières avancées médicales (certains le font, mais pas tous). Il y a donc un gros facteur chance qui intervient dans le traitement d’un patient par rapport à un autre.
Le problème c’est les médecins de ville qui diagnostiquent à tout prix avec leurs connaissances sans envoyer leur patient voir des médecins plus adaptés en milieu hospitalier pour de plus amples recherches. Ils finissent parfois par le faire, mais le temps a coulé et il peut être trop tard lorsque les patients sont enfin bien orientés. Ce rajoute à cela les délais de prise de rendez-vous à l’hôpital qui se compte en trimestres !
À savoir et à retenir
Il y a de bons et de moins bons médecins
On ne peut malheureusement pas avoir une confiance aveugle dans le monde médical. Choisissez votre généraliste et vos spécialistes sur recommandation d’autres patients et d’autres professionnels de santé.
Les diagnostics, les causes, les traitements doivent être expliqués au patient.
Préférez un généraliste qui propose un parcours de soin global. On ne se soigne pas qu’avec des médicaments. Les recommandations doivent également porter sur les activités, les habitudes quotidiennes, le recours aux médecines douces…
N’hésitez pas à changer si vous n’êtes pas satisfait. Et constituez-vous un carnet d’adresses de bons spécialistes en cas de besoin.
Apprendre à connaître son corps
Il est fini le temps des sachant et des ignorants aveugles. Avec les multiples canaux d’informations et le développement de la vulgarisation médicale, on peut tous apprendre à connaître notre corps et les différentes réactions qu’il peut avoir. Nous sommes largement tous capables de savoir si on va avoir incessamment sous peu une gastro, ou une sinusite ou une autre de ces maladies bénignes.
Plus on se connaît, plus on peut d’ailleurs recourir à l’automédication naturelle ou médicamenteuse. Notez ce qui vous réussit le mieux en fonction des cas. Nul besoin de remplir les salles d’attente avec ce genre de maux. De toute façon, au vu du temps qu’il faut pour obtenir un simple rendez-vous avec son généraliste, vous irez mieux avant de le voir !
Par contre, connaître son corps c’est justement arriver à déterminer lorsque la réaction de celui-ci n’est pas liée à une maladie courante. Et c’est là que cela doit nous alerter. Il ne faut pas hésiter à se renseigner sur Internet. Je ne parle pas des forums qui sont à proscrire ! Il y a de tout et surtout de n’importe quoi sur les forums. Je parle des publications scientifiques, des services hospitaliers qui mettent à disposition des contenus fiables. Les médecins eux-mêmes les consultent.
Avec ces informations en tête, n’hésitez pas à pousser un peu votre médecin à une réflexion plus ouverte. Attention, n’arrivez pas bille en tête en annonçant à votre médecin que vous savez ce que vous avez d’avance ! Il est nécessaire de ménager leur égo et de respecter leur position de médecin. Le but n’est pas de trouver le bon diagnostic à la place de son médecin, mais d’amener à une discussion plus nourrie. À ne pas en rester à un diagnostic lambda quand nos ressentis sont différents.
Se rendre à l’hôpital / passer des examens
On hésite bien souvent à faire appel à des médecins implantés en milieu hospitalier. On n’ose pas. Ce n’est jamais assez grave. C’est la même chose pour les examens médicaux, parfois par peur de découvrir quelque chose.
Mais il est nécessaire d’être bien suivi. En France nous n’avons pas la culture du « check up » qui consiste de temps en temps à contrôler notre niveau de santé. Cela éviterait des diagnostics tardifs de certaines pathologies silencieuses.
Si votre médecin n’a pas cette tendance au contrôle préventif, encore une fois, incitez-le. Demander à faire des analyses de sang. Si des douleurs inexpliquées persistent, demandez à passer des examens complémentaires.
Soyez acteur de votre santé
Gardez à l’esprit que les médecins ne savent pas tout, que le corps humain est complexe. Qu’il est de plus en constante mutation dû à sa nature et aux influences grandissantes de son environnement extérieur. Les études sont encore en cours, on découvre chaque jour de nouveaux liens entre une cause et un effet.
Nous sommes plus que jamais acteur de notre santé. À nous d’être dans l’information, l’écoute de notre corps, la prévention et l’action dans la maladie. À nous de mettre du bon carburant dans la machine : La nourriture, le sommeil, l’activité physique, les interactions sociales, la gestion du stress sont les garants de la bonne santé de notre corps.
Car le meilleur moyen pour ne pas être confronté aux défaillances médicales restera toujours de ne pas avoir besoin de leurs services 😉
je suis 100% d’accord avec vous ! Personnellement, je fais beaucoup de choses préventives pour éviter les soucis de santé (yoga, nourriture saine, sport, méditation…) et lorsque j’ai un problème de santé (ça arrive forcément de temps en temps^^) j’essaye d’abord les remèdes naturels (huiles essentielles, cataplasmes, inhalation, crème aux plantes maison, acuponcture, homéopathie…). Il en existe tellement qu’on a de quoi essayer et trouver ceux qui marchent le mieux pour nous ! En faisant comme ça, je n’ai pas eu besoin de prendre des antibiotiques ou autres médicaments forts pendant plus de 5 ans !
Bref, comme vous l’avez parfaitement dit le meilleur remède est d’être acteur de sa santé, être à l’écoute de son corps… et de son esprit !
Tout à fait d’accord avec vous, c’est pour cela que je prends toujours du miel en cure pour éviter de tomber malade, après c’est vrai que les médecins restent indispensables pour certaines maladies.