Le titre de ce documentaire diffusé par ARTE est volontairement provocateur, mais veut bien dire ce qu’il veut dire.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le QI baisse. Jusque là, il ne faisait qu’augmenter de façon progressive. Aujourd’hui la courbe s’inverse et baisse de plus en plus.
En plus du déclin de la progression de l’intelligence, le nombre de cas d’autismes et de troubles de l’attention (hyperactivité, TDAH) explose. En 20 ans nous sommes passés d’un enfant autiste toutes les 10000 naissances à un enfant autiste toutes les 100 naissances. Soit une augmentation de plus de 600%. Ces chiffres effarants n’ont pas l’air d’inquiéter les pouvoirs publics alors que les scientifiques tentent désespérément de sonner la sirène d’alarme.
Trop occupés à ménager les lobbys et l’industrie, les pouvoirs publics en oublient l’essence même de l’évolution de l’espèce humaine : son intelligence et sa capacité à la développer.
Quelles sont les causes ? Sommes-nous condamnés ?
Le pire dans cette histoire c’est que les scientifiques on réussit à isoler les principales causes de cette régression du cerveau :
- l’importance de l’iode
De plus en plus de pays connaissent une carence en iode dans l’alimentation. Or l’iode est un élément clé pour la tyroïde et le bon développement du cerveau de l’embryon. C’est un véritable rempart contre les attaques chimiques qui pourraient atteindre notre corps.
Il suffirait donc juste de réaliser une campagne d’information publique pour supplémenter en iode les femmes enceintes lorsqu’elles sont en carence.
Pour information, l’iode se trouve dans le sel marin, le poisson et les produits de la mer, certaines eaux minérales et en moindre quantité dans certains végétaux, les laitages, les œufs et la viande.
Ce rempart contre les substances chimiques, nous en avons plus que besoin, car les perturbateurs endocriniens font partie de notre quotidien.
Le triclosan (que l’on trouve dans les produits de beauté et d’hygiène, comme les déodorants, bains de bouche, dentifrices, crèmes hydratantes, gels douche…).
Les perfluorés (présents dans les ustensiles de cuisine, les emballages alimentaires, les tissus et tapis traités, les crèmes pour le corps, les vêtements techniques de type Gore-Tex ou dans les appareils électroniques).
Les phtalates (on les retrouve dans de nombreux produits courants : couches, chaussures, textiles imperméables, cuirs synthétiques, jouets, consoles de jeux, détergents, ameublement, revêtements en vinyle, pigments de peinture, dans les cosmétiques, les médicaments et le matériel hospitalier)
Le bisphénol (présent dans les canettes, boîtes de conserve, emballages en plastique, tickets de caisse…).
Les retardateurs de flammes (que l’on trouve dans les matelas, les canapés, les alèses…)
Mais aussi les pesticides qui se retrouvent dans l’air, le sol et la chaîne alimentaire.
Ces produits chimiques avec lesquels nous sommes en contact prolongé sont les responsables.
Les pouvoirs publics ne peuvent plus se cacher derrière des contres études finances par les lobbys des industriels. Les preuves sont là et les conséquences sont aujourd’hui tangibles et mesurables au niveau de la population mondiale.
Ils ont le devoir de légiférer pour faire interdire ces substances au plus vite. Nous ne pouvons pas changer le fonctionnement de notre thyroïde, mais les industriels eux peuvent changer leurs composants.
En attendant qu’ils se décident, agissons en étant informés et en évitant au maximum d’être en contact avec ces perturbateurs EN PARTICULIER LORS D’UNE GROSSESSE !
Suivons ces recommandations des scientifiques à notre niveau de consommateur et n’acceptons pas davantage de sacrifier d’autres générations.