Breaking news – le bonheur est gratuit !

Cet article est publié dans le cadre du festival « A la croisée des Blogs » organisé ce mois-ci par Jean-Pascal Guillon du blog Les livres du bien-être.

Le thème proposé par Jean-Pascal est « Le bonheur, tout le monde est à sa recherche, mais qu’est-ce que c’est ? » dont voici l’article de lancement.

 

Le bonheur est devenu le Graal recherché par tous. Aujourd’hui on « court après » le bonheur. Le bonheur est même devenu un sujet d’angoisses et d’inquiétudes.

On veut tous savoir ce qu’est le bonheur, avoir une définition précise et une méthode à appliquer.

Peut-être passe-t-on à côté de lui à cause de cette obsession.

 

Définition

 

Selon le site Dicophilo : « le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité ».

Whaou ! Quel programme. Rien que ça, une satisfaction complète et en plus stable dans le temps ! Il y a de quoi réagir. Soit on se dit que ça n’existe pas et on est blasés, soit on se met la pression pour l’atteindre et quelle pression !

Le Larousse, lui est plus étymologique dans sa définition : le bonheur est « une bonne chance, une circonstance favorable ».

Cette définition exclut donc totalement l’action de l’Homme sur le bonheur.

Mais le Larousse ne s’arrête pas là et nous donne aussi deux autres définitions. On y retrouve notre « état de complète satisfaction », mais aussi « une joie, un plaisir lié à une circonstance ». Deux éléments contradictoires au niveau de la durabilité.

On peut donc définir le bonheur comme :

  • Un coup de chance
  • Une satisfaction complète stable dans le temps
  • Un moment bref de joie

Dans les 3 cas on peut en être responsable comme pas du tout.

 

Pourquoi court-on après ?

 

Parce que l’on a que ça à penser ! Maslow nous l’a très bien démontré avec sa célèbre pyramide.

Nous n’avons plus à nous préoccuper de nos besoins physiologiques. Vous croyez que l’on aurait que ça à faire de penser au bonheur, si tous les jours il fallait aller chasser pour se nourrir. Et sans remonter si loin de notre époque, il y a encore aujourd’hui beaucoup de monde qui vit en dessous du seuil de pauvreté et qui se pose tous les jours la question de savoir s’ils auront à manger ou à boire. Ces gens-là ne sont pas vraiment dans une optique de questionnement philosophique sur la vie.

Dans les pays développés ont a dépassé ce pallié, puis en général le second aussi. Viennent après les 3 dernières étapes qui vont occuper les Hommes. C’est le cheminement naturel des Hommes qui se sont débarrassés des contraintes physiques. Les aspects psychologiques pointent alors leur nez.

 

Mais il n’y a pas que l’évolution naturelle de l’Homme qui est actif dans cette course au bonheur. La société aussi nous somme d’être heureux. C’est presque une obligation, quelque chose à posséder qui elle-même dépendrait de nos possessions matérielles ramenant également les êtres humains (amis, amoureux, connaissances…) à des possessions outils d’un bonheur aux conditions imposées.

 

Des prérequis au bonheur ?

 

On nous matraque depuis notre enfance que pour être heureux il faut avoir de l’argent, un bon travail, une belle maison, une belle voiture, une belle famille, de beaux amis… Si vous pouvez cocher toutes les cases BINGO ! Vous êtes heureux !

Bon il ne faut pas nier que si vous avez tous ça, cela peut aider à être heureux, mais ce ne sont pas des conditions impératives, uniques ou déterminantes au bonheur.

Être heureux ce n’est pas posséder. S’il l’on trouve son bonheur dans la possession, c’est comme l’emprisonner, le conditionner. Vous êtes heureux, mais vous n’êtes pas libre de l’être.

Il n’y a aucun prérequis au bonheur, c’est exactement comme la notion du temps, on a tous la même base. Après c’est juste ce que l’on en fait.

 

Alors, c’est quoi le bonheur ?

 

Le bonheur est un sentiment très personnel, chacun le trouvera différemment de l’autre.

Mais puisque c’est le thème de cet article, voici quelques pistes qui me semblent importantes :

 

  • Le bonheur est un moment furtif, qui vous tombe dessus sans crier gare. Il diffère de ce que l’on pourrait appeler la joie de vivre, qui est un état plus stable et durable.

 

  • Il dépend de notre capacité à y être ouvert. Car le bonheur est partout, dans les grandes choses, mais aussi dans les petites choses de la vie. On peut ne pas le voir quand on vit dans le passé ou dans le futur.

 

  • Il se rapporte à notre nature de mammifère. C’est tout bête, mais si l’on veut être heureux il suffit de répondre à sa nature et à ses besoins. Courir, être dehors, bien manger, bien dormir, être curieux… Sont des actions simples qui rendent instantanément heureux le mammifère que nous sommes. Ne pas renier sa nature et ne pas se croire « au-dessus » de ces basics, permet d’être heureux de la manière la plus simple du monde.
  • Mais aussi et surtout respecter le caractère sociable de notre nature. Nous sommes des mammifères sociables qui vivent ensemble. Sans les autres, il nous est impossible d’être heureux. Parler, toucher, partager, aimer, rire, communiquer d’une manière ou d’une autre… Ces interactions à chaque fois différentes sont les sources du bonheur.

 

Le bonheur ne se trouve pas dans un résonnement philosophique ou métaphysique, mais dans des actions. Le bonheur est accessible à tous, il n’y a aucune condition. Il y a d’ailleurs beaucoup de personne qui ne se pose même pas la question, ils sont heureux sans avoir rien eu à faire pour ça. Elles sont proches de leurs natures, libres d’être elles-mêmes, respectueuses et proches des autres.

 

À lire aussi :
La vie c’est ça

Quand avoir des enfants ? Faut-il une raison pour faire des enfants ?

On a rien à prouver à personne

Tags: angoisse, bien-être, blog, bonheur, définition, Développement personnel, heureux, psychologie, temps, vie

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Comments

  1. Merci pour ta contribution Edwige. J’aime particulièrement les 2 aspects sociaux du bonheur :
    1) le conditionnement que nous impose la société pour une assise matérielle du bonheur (un bon job, une belle maison, une famille modèle …)
    2) Nous sommes des mammifères sociaux et aucun bonheur n’est possible sans une relation épanouie aux autres : personnellement je trouve une bonne partie de mon bonheur dans mon désir permanent de faire du bien autour de moi.
    Bonne continuation et à bientôt.
    Bien amicalement,
    Jean-Pascal

    1. Merci à toi pour ce sujet et pour l’organisation de cette 66ème édition!
      A bientôt

  2. Bonjour Edwige,

    Je suis assez d’accord avec ton article.

    Je me suis sentie indirectement concernée dans la partie « satisfaire les besoins physio ». Au Maroc par exemple, beaucoup de personnes ne savent pas ce qu’elles vont trouver dans leur assiette , il n’empêche qu’elles ont à la différence de nos sociétés industrialisées, cette « nya »=innocence presque immaculée, qui leur procure ce bonheur comme par essence.

    Bel article,

    Fatiha-Laska

    1. Merci pour ton commentaire Fatiha.

    • ascendant gratuit
    Répondre

    Le bonheur c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles disait Gandhi, donc effectivement c’est gratuit 🙂

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